QUESTION:
Quelle est l’interprétation de (Kaf ha ya ain saad) dans les récits des imams, la paix soit sur eux ? Et avec le nom du livre dans lequel se trouve la narration de l’interprétation et le numéro de page. Qu’Allah vous récompense et vous remercie.
RÉPONSE:
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Qu’Allah bénisse Mohammed et sa famille et maudisse leurs ennemis.
Dans l’exégèse d’Al-Burhan compilée par Al-Sayyed Hashem Al-Bahrani, on trouve les récits suivants :
Ibn al-Babaweh a dit :
Abu al-Hasan Muhammad bin Harun al-Zanjani nous a dit – il a reçu un récit manuscrit de Ali bin Ahmad al-Baghdadi al-Warraq – il a dit : Muadh bin al-Muthanna al-Anbari nous l’a dit, il a dit : ” : Abdullah bin Asmaa nous l’a dit, il a dit : “Abdullah bin Asmaa nous l’a dit, il a dit : Juwairiya nous a dit, sur l’autorité de Sufyan bin Saeed Al-Thawri – il a dit J’ai dit à Ja`far bin Muhammad bin Ali bin Ali bin Ali bin Abi Talib (la paix soit sur eux) : O fils du Messager de Dieu, quel est le sens des paroles du Dieu Tout-Puissant et Majestueux Kaf ha ya a’in saad ? Il a dit : “Cela signifie : Je suis le suffisant, le guide, le gardien, l’érudit, la vraie promesse.
Sur son autorité : Sur l’autorité de Muhammad bin Ibrahim bin Ishaq al-Talqani (que Dieu soit satisfait de lui), qui a dit Abdul Aziz bin Yahya al-Jaludi nous a dit, il a dit : Muhammad bin Zakaria nous l’a dit, il a dit :
Jaafar bin Muhammad bin Amara nous a dit, sur l’autorité de son père, il a dit Je suis arrivé à Jaafar bin Muhammad (que la paix soit sur eux deux), alors un homme est entré chez lui et l’a interrogé sur kaf ha ya a’in saad, et il (que la paix soit sur lui) a dit : “Kaf : Suffisant pour nos chiites, ha : Guide pour eux, ya : un chef sur eux, Ayn : Connaissant les gens de notre obéissance. Saad : il a rempli sa promesse envers eux. Jusqu’à ce qu’il atteigne le statut, il leur a promis dans le noyau du Coran.
Et de lui, il a dit : Muhammad bin Ali bin Muhammad, bin Hatim al-Nawfali, dit al-Karmani, nous a dit : Il a dit : Abu Al-Abbas Ahmad bin Issa Al-Washa Al-Baghdadi a dit : Ahmed bin Taher Al-Qomi nous a dit : Il a dit : Abu Al-Abbas Muhammad bin Bahr bin Sahl al-Shaibani nous l’a dit, il a dit : Ahmad bin Masrur nous a dit, sous l’autorité de Saad bin Abdullah al-Qummi, dans une conversation avec Abu Muhammad al-Hassan bin Ali al-Askari (“La paix soit sur eux deux”) : Il lui a dit
“Qu’est-ce qui t’a amené, Saad ? Je lui ai répondu : Ahmed bin Is-haq m’a fait regretter de t’avoir rencontré, notre maître. Il m’a répondu : “Et les questions que tu voulais poser ?” Je lui ai répondu : En l’état, mon maître. Il m’a dit : “Demande à mon enfant bien-aimé.” Et il a pointé la main vers le garçon – c’est-à-dire son fils, le Qa’im (la paix soit sur lui) – puis le garçon m’a dit : “Demande ce que tu souhaites.” Et il a mentionné les questions jusqu’à ce qu’il dise : J’ai dit : Alors dis-moi – ô fils du Messager de Dieu – quelle est l’interprétation de Kaf ha ya a’in saad ? Il m’a répondu : “Ces lettres viennent de l’invisible. Dieu les a montrées à son serviteur Zackariah, puis il les a racontées à Muhammad (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille), et c’est parce que Zackariah (que la paix soit sur lui) a demandé à son Seigneur de lui apprendre le nom des cinq, que Dieu a ordonné à Gabriel de descendre sur lui, et c’est ainsi qu’il l’a enseigné. Chaque fois que Zackariah mentionnait Muhammad, Ali, Fatima et Al-Hassan (la paix soit sur eux), ses soucis lui étaient cachés et sa détresse était dissipée. S’il mentionnait Hussain (la paix soit sur lui), la tristesse l’étranglait et le chagrin s’emparait de lui. Un jour, il dit Mon Dieu, pourquoi, si je mentionne les quatre, alors je me détends en citant leurs noms, et si je mentionne Hussain, mes yeux pleureront et mon expiration éclatera ? Dieu, le Bienheureux et l’Exalté soit-il, a prédit son histoire, c’est ce qu’il a dit : Kaf ha ya a’in saad, le kaf : le nom de Karbala, et le ha : la destruction de la famille, et le Ya : Yazid (que Dieu le maudisse) et a’in : sa (Hussain) soif et saad : sa (Hussain) patience.
Lorsque Zakariya (que la paix soit sur lui) a appris cela, il n’a pas quitté sa mosquée pendant trois jours, et il a empêché les gens d’y entrer, et il s’est mis à pleurer et à gémir.
Au nom de Dieu, le Très Gracieux, le Très Miséricordieux
Il se lamentait :
Mon Dieu, laissez-vous mourir le fils du meilleur de votre création et le faire pleurer ? Mon Dieu, veux-tu envelopper Ali et Fatima de cette calamité, mon Dieu fera descendre l’agonie de ce deuil sur leur cour. Puis il disait : Mon Dieu, accorde-moi un fils que mes yeux reconnaissent au point que je me rapproche de la vieillesse, fais de lui un héritier et un gardien, et fais de sa place à partir de moi celle de Hussain. Alors remplis mon cœur d’amour pour cet enfant et fais-moi pleurer sa mort comme tu as fait pleurer Muhammad, ton bien-aimé, pour son fils. La mère de Jean (que la paix soit sur lui) l’a porté pendant six mois puis il est né, comme ce fut le cas pour Hussain (que la paix soit sur lui).
Le Bureau du Sheikh al-Habib