QUESTION:
Selon la croyance des chiites, ʻUmar ibn al-Khaṭṭāb était une personne qui n’avait ni force ni courage, mais au contraire, c’était un lâche.
Ma question est la suivante: comment une personne présentant ces caractéristiques peut-elle être en mesure de contrôler le cours des événements après la mort du Prophète et forcer la oumma islamique de l’époque à accepter de choisir Abou Bakr comme successeur du Prophète?
RÉPONSE:
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Qu’Allah bénisse Mohammed et sa famille et maudisse leurs ennemis.
Il a demandé l’aide des Bédouins et des brutes pour forcer les gens à prêter allégeance, comme le stipulent les sources des deux sectes. Sinon, en tant que personne seule, il a été lâche, comme il l’a lui-même admis lorsqu’il a dit,
Je me suis vu sauter comme une chèvre de montagne femelle.
Tafsīr al-Ṭabari, al-Suyūṭi, et autres
Quant à ce qui a été consigné dans nos sources:
Dans Kitāb al-Jamal par al-Shaykh al-Mufid : De Zā’ida ibn Qudāmah, il dit “Un groupe de Bédouins était entré dans al-Madinah pour se quereller, et le peuple a été accaparé par eux avec la mort du Messager d’Allah. Et, ils ont été témoins du serment d’allégeance et ont assisté à l’affaire, alors ʻUmar a demandé et convoqué ces personnes et a dit, “prenez une partie de la contribution pour l’allégeance du successeur du Messager d’Allah et sortez au milieu du peuple, et rassemblez-les pour qu’ils prêtent serment d’allégeance, alors celui qui s’est abstenu, frappeZ sa tête et son front. Il [the narrator] dit: “Par Allah, j’ai vu que les Bédouins avaient revêtu des ceintures, et j’ai vu qu’ils s’étaient habillés en Sanʻani izars, et qu’ils avaient pris du bois dans leurs mains et sortaient jusqu’à ce qu’ils frappent les gens et les amènent à prêter allégeance par la force.”
Ibn Abī l-Ḥadīd et Sulaym ibn Qays a également relaté à partir de al-Barā’ ibn ʻĀzib, il dit:
J’ai toujours été un amoureux de Bani Hāshim, donc quand le Prophète est mort, c’était comme si j’étais une chamelle qui avait perdu son enfant avec ce qu’il y avait en moi de tristesse pour la mort du Prophète. Donc, je suis allé à Bani Hashim quand ils étaient avec le Prophète dans l’appartement, et je rendais visite aux dirigeants de Quraysh, donc j’étais ainsi jusqu’à ce que je perde de vue Abū Bakr et ʻUmar, et j’ai entendu une personne dire, “les gens sont dans la Saqifa de Bani Sāʻidah”, et une autre dire, “l’allégeance a été promise à Abū Bakr, ” Je ne suis donc pas resté comme ça jusqu’à ce que Abū Bakr arrive avec ʻUmar, Abū ʻUbaida et un groupe de personnes de la Saqifa portant Sanʻāni izārs, ils ne passent pas à côté d’une personne sans qu’ils la frappent et la précèdent, donc ils lui tendent la main et la frottent sur la main de Abū Bakr, qu’ils le veuillent ou non. ”
Et quant à ce qui a été consigné dans les sources de la secte opposée:
Dans Ṣaḥīḥ al-Bukhāri: rapporté par Aisha (la femme du Prophète): Le Messager d’Allah est mort alors que Abū Bakr était à un endroit appelé As-Sunḥ (..) Alors ils ont dit, “il devrait y avoir un Émir de chez nous et un de chez vous.” Puis Abū Bakr, ʻUmar ibn al-Khaṭṭāb et Abū ʻUbaida ibn al-Jarrāḥ sont allés vers eux (..) Donc ʻUmar a pris la main de Abū Bakr et a donné le gage d’allégeance et le peuple aussi a donné le gage d’allégeance à Abū Bakr. Quelqu’un a dit: “Vous avez tué Saʻd bin ʻUbada.” ʻUmar a dit: “Allah l’a tué.” Aisha a déclaré: “Umar a effrayé les gens et il y avait de l’hypocrisie en eux, alors Allah les a ramenés par cela.”
Ainsi, la réponse à votre question est mieux comprise et comment il (ʻUmar) a ouvert la voie à son ami, Abou Bakr, pour prendre le pouvoir en utilisant les bédouins des tribus de Bani Aslam, Juhaina et autres.
Le Bureau du Sheikh al-Habib
